et merdre

slogan soixante-huitard :

(ne vous emmerdez plus, emmerdez les autres)

– tu connais Ubu ?
– qui ? Uhu ? la colle ?
– meuh non patate ! uBu ! le père uBu ! François Ubu !!!
– le père françois oui, je connais, celui du coup, mais François Ubu non, j’en ai jamais entendu parler…
– ben moi, il m’a toujours vachement influencé
depuis que je le connais, et ça fait des lustres, je ne parle plus que d’oneilles, de mes deux oneilles sur lesquelles je dors, surtout de mes oneilles depuis que je fiche des sonotones dedans et dessus-derrière pour pouvoir t’entendre braire ou brailler
les oneilles, c’est Ubu
et le père Ubu, c’est aussi la merdre
(nota : je prie le correcteur de cesser de me souligner, j’ai bien écrit « oneilles » et « merdre », ça se prononce « oNeilles » et « merdRe », et c’est dans le « petit janjac illustré », faut qu’il arrête de me faire chier avec ça – fermez la parenthèse)
oui pour Ubu, le caca, la crotte, l’excrément, la bouse, le bran et j’en passe, c’est de la merdre
alors pour moi qui ai toujours été aussi têtu comme un mulet qu’influençable, il n’y a qu’un seul gros mot qui vaille : merdre
oui, MERDRE !
tu peux marcher dedans, ça porte bonheur

me font bien marrer ces cons de sondés qui pensent que not’président n’aurait pas dû dire aux antivax et autres pétochards qu’ont peur des seringues qu’il allait les… emmerder jusqu’au trognon
« un président ne devrait pas parler comme ça  » qu’ils disent, alors qu’eux ne se privent pas de le traiter d’enculé à la moindre occasion
moi, quand on m’encule sans mon consentement, je conchie l’enculeur
au pire je prends aussi une torgnole, mais quel pied de voir le connard dans ma merdre

novax

tu l’as vu le yugo
lui aussi a peur des piqûres
lui, le bon d’yeux l’a fait avec des guiboles longues comme des jours sans pain, avec un revers et un coup droit dignes de Rod Laver, de meilleurs lobs que Jimmy Connors, avec la non-obligation de s’injecter des hormones, des anabolisants, de l’epo ou d’autres merdres plus ou moins licites, et avec une grande gueule de bosniaque
moi, le même bon d’yeux m’a doté d’un diabète insulino-prive et m’a condamné avec les progrès de la science et de la médecine à cinq à sept injections d’insuline quotidiennes, et aussi d’une gueule de béarnais (mais sans béret ni espadrilles, de naissance je veux dire)
lui, il ne veut pas de trois misérables piqûres de vaccin étalées sur six mois
moi, je me les fais tout seul chaque matin ces trois shoots de produits que je connais pas plus que le pfizer, le moderna ou l’astrazeneca et dont j’ignore les effets à long terme, notamment sur mes capacités sportives, tennistiques ou… cognitives
lui, je sens bien qu’il est gravement atteint sur ce seul plan de la cognition
« tout dans le fémur » dit-il en se frappant le front
quel con ce djoko !

Ubu

paroles et musique de Dick Annegarn (1974)

dans un pays pas très loin d’ici
dans un pays plat aussi plat qu’un plat
aussi petit qu’un petit confetti
il y avait pas de lois et chacun pour soi

il avait un tout petit zizi et un grand (gros) cul
le père Ubu
sa madame était une femme infâme et toute dodue
la mère Ubu

bêtes et méchants les deux emmerdants
n’aimaient que l’argent et la crème mont-blanc
ils avaient un plan pour un coup d’état
pour un pif pouf pan avec un bazooka

il avait un tout petit zizi et un grand (gros) cul
le père Ubu
sa madame était une femme infâme et toute dodue
la mère Ubu

puis le jour vena où Ubu
et le roi se rencontra twist yayaya
après l’entrevue tout à cul
merdre dit Ubu et le roi est mouru

il avait un tout petit zizi et un grand (gros) cul
le père Ubu
sa madame était une femme infâme et toute dodue
la mère Ubu

Ubu (1’56)

dis, si ça te chante, tu peux aussi aller relire ça : pas de pot

dernière minute

alors comme ça z’auront fini par lui botter le cul
et lui faire porter un masque pour prendre l’avion


je ne suis pas mécontent, là

mais t’as un chouette de FFP2, tu sais, j’voudrais le même pour aller chez Monop

CC-by-nc-nd – JjQ (16/01/2022)

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